A la découverte de la start-up… Inöuqa !
Inside start-up, l’interview qui met en lumière les start-up incubées à la Technopole de l’Aube en Champagne.
Camille Losset, avec Inouqa, vise à promouvoir l’autonomie des enfants avec un jeu de construction géant.
C’est quoi ta start-up ?
Inöuqa c’est un jeu de construction géant pour les enfants de 3 à 9 ans. C’est un jeu modulable qui permet de construire des cabanes sans mode d’emploi. C’est pour stimuler l’imagination, la motricité et l’autonomie des enfants.
Parle-nous de ton innovation ?
Alors Inöuqa est une innovation puisqu’il y a des choses qui existent aujourd’hui, des jeux de construction qui sont parfois complexes : avec des tiges en bois, des petits bouts à mettre et donc sans les parents l’enfant ne peut pas jouer, donc nous on avait vraiment envie d’apporter une solution qui soit comme magique et que l’enfant puisse l’utiliser tout seul.
Tes peurs avant d’entreprendre ?
J’avais pas mal d’appréhensions à entreprendre. Ce qui est plus simple aujourd’hui chez Inouqa, c’est que c’est une start-up familiale puisqu’on est deux cofondateurs : mon mari Benoît et moi-même. Je pense qu’entreprendre à deux est quand même plus facile, mais ce n’est pas toujours évident d’entreprendre en couple, puisqu’il faut être capable de ne pas tout mélanger et de bien se répartir les tâches. Ça c’est une peur qu’on avait avant. On connaissait nos forces, notre complémentarité et je pense qu’aujourd’hui on a réussi à structurer l’entreprise et à chacun avoir ses responsabilités pour que finalement cette appréhension soit dissipée.
Une bonne raison d’entreprendre dans l’Aube ?
La meilleure raison d’entreprendre c’est d’être satisfait du travail accompli. Je pense qu’aujourd’hui si l’entreprise fonctionne c’est en partie grâce à notre travail mais en même temps si l’entreprise ne fonctionne pas c’est à cause de nous. Pouvoir être en charge de son succès c’est super enrichissant. Entreprendre ça vous permet aussi de toucher à tout. Moi je sais que j’ai une nature de couteau suisse et j’avais besoin d’avoir un quotidien varié. Et entreprendre dans l’Aube particulièrement, parce que c’est un territoire super dynamique et surtout très bienveillant. Et surtout on se sent écouté, on n’est pas dans un brouhaha de start-up où on ne sait pas à qui parler.
Un mot pour un futur entrepreneur ?
Il y a une citation d’Albert Einstein que j’aime beaucoup : “Au sein de toutes les difficultés se cache toujours une opportunité”. Je pense que ce qui est très important c’est de réussir à comprendre que lorsqu’on entreprend ça va être difficile, il va y avoir des ratés, il va y avoir des choses qui ne vont pas se passer comme prévu. C’est le lot de toutes les start-up et de tous les entrepreneurs aujourd’hui. Mais il faut réussir à ne pas lâcher, à ne pas baisser les bras. On a tous parfois envie de se dire « je passe à autre chose, je ne le fais pas, c’est une mauvaise idée”. Mais il ne faut pas faire ça. Et peut-être un deuxième conseil : entreprendre à plusieurs c’est toujours plus facile. En tout cas si ce n’est pas être associé, avoir des gens à qui parler de votre projet et qui pourraient vous aider c’est toujours très important.
Retrouvez l’interview de Camille, co-fondatrice de la start-up Inöuqa, ci-dessous.