A la découverte de la start-up… Pikkopay !
Inside start-up, l’interview qui met en lumière les start-up incubées à la Technopole de l’Aube en Champagne. .
Faciliter les courses en supermarché en permettant de scanner les articles directement avec son téléphone pour éviter les files d’attente, c’est l’innovation d’Alexandre Chen, co-fondateur de la start-up Pikkopay.
C’est quoi ta start-up ?
On s’attaque à la problématique de file d’attente dans les magasins et pour ça on a développé une solution d’encaissement qui permet aux clients de ne plus faire la queue en magasin.
Parle-nous de ton innovation ?
Le client entre dans le magasin et scanne un QR code. A partir de là il peut scanner n’importe quel produit qui possède un code barre. Une fois qu’il a scanné il peut payer directement sur son téléphone avec les cartes bleu, les cartes restaurants, Apple Pay, Google Pay et une fois que le client a payé il peut sortir du magasin sans faire la queue. L’innovation c’est de permettre à n’importe quel téléphone avec une simple caméra de pouvoir scanner ses produits et payer tout simplement sans faire la queue.
Tes expertises avant d’être incubé ?
J’ai fait une école d’ingénieurs spécialisée plutôt dans les nouvelles énergies donc rien à voir ! En école d’ingénieurs on apprend à résoudre des problèmes et aujourd’hui c’est ce qu’on fait.
Ça t’apporte quoi notre accompagnement ?
Je suis accompagné depuis septembre 2022 suite à Plug&Start. On a été accompagnés par pas mal d’experts. On a pu faire notre première expérimentation sur Troyes avec un Carrefour Contact. Suite à ça, ça a décollé, aujourd’hui on a plusieurs expérimentations en cours : avec Intermarché, avec Netto, avec d’autres Carrefour aussi…
Les prochaines évolutions dans ton secteur ?
La prochaine évolution qui va arriver est le fait de payer avec la carte bleue sur le téléphone en sans contact. Ça va être dans le sens de Pikkopay parce qu’un client pourra aussi très bien utiliser son téléphone pour scanner ses produits et payer en sans contact avec sa carte bleue sur son téléphone. Technologiquement, je pense que c’est faisable, derrière la question c’est : est-ce que les lois le permettront ? Moi je pense que oui.
Tes peurs avant d’entreprendre ?
C’était la peur d’entreprendre ! Je sortais tout juste de l’école, j’avais pas trop d’expérience, je me suis demandé si je devais prendre ce risque de me lancer… Moi j’étais ingénieur, j’ai donc dû apprendre le marketing, la partie commerciale, gérer tout ce qui est trésorerie… Très vite on se rend compte qu’il faut suivre ce que l’on a envie de faire et c’est là où on devient le meilleur. En ayant démarré Pikkopay, j’ai surmonté la peur d’entreprendre.
Ton dernier succès/flop ?
D’avoir pu expérimenter avec Intermarché. On a eu de très bons retours, en une semaine on a fait plus de 30 avis positifs sur le Google de l’Intermarché. Et, on n’a pas de flop !
Une bonne raison d’entreprendre dans l’Aube ?
On a aussi nos bureaux qui sont à Paris. Dans la façon dont on s’adresse aux clients, ici à Troyes, on remarque qu’ils sont beaucoup plus curieux et à l’écoute d’innovation. Ils sont plus prêts à jouer le jeu.
Un mot pour un futur entrepreneur ?
Osez prendre quelques risques. Si on est encore étudiant on peut se dire « je vais tester quelques petits projets », « je vais me donner un peu plus dans les projets d’école » et quand il faudra faire le grand saut, on le fera !
Retrouvez l’interview d’Alexandre, co-fondateur de la start-up Pikkopay, ci-dessous.